Après deux jours de traversée sans histoire, l'embouchure du fleuve Chang Jiang (nom parfois déformé en Yang-tse Kiang par les occidentaux) puis la remontée de la rivière Huangpu me paraissent interminables. Ce n'est qu'une suite d'entrepos, de docks, de grues. Nous croisons une multitude de péniches et de cargos. La ville semble bien loin de la mer, et pourtant son nom signifie "au bord de la mer" ...

Après avoir posé mes affaires à l'Hôtel Pujiang, route vers Pudong, sur l'autre rive. C'est le quartier le plus moderne de Shanghai, une succession de gratte-ciels plus récents les uns que les autres. Le clou en est la tour Oriental Pearl, une espèce de thermomètre gigantesque surtout réputée pour la vue qu'on a d'en haut ... par beau temps, ce qui n'est pas le cas.

Rive gauche : je me promène dans Nanjing-lu, rue commerçante prestigieuse, autrefois surnommée les Champs-Elysées chinois. Nous sommes dimanche, et il y a FOULE !